La cicatrice après une chirurgie

Cicatrice chirurgicale

C’est quoi une cicatrice ?

Afin de refermer rapidement la plaie après une incision, les cellules cutanées se multiplient et synthétisent les éléments qui les entourent, tels que le collagène ou l’élastine. Un nouveau tissu fibreux se crée : la cicatrice. Toute incision chirurgicale conduira à la formation d’une cicatrice, dont l’aspect final va dépendre de plusieurs facteurs :

  • sa localisation anatomique (zone de tension, pli cutané…)
  • le geste opératoire (technique, suture, agrafes)
  • les traitements post opératoires
  • les facteurs intrinsèques liés aux patients (âge, traitement hormonaux, antécédents médicaux…). C’est sur ces facteurs (votre peau, votre façon de cicatriser) que va agir UrgoTouch ® !
  • les facteurs extrinsèques tels que les facteurs environnementaux (exposition au soleil, …) et comportementaux (tabac…).

Comment se déroule le processus de cicatrisation ?

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La cicatrisation d’une plaie chirurgicale se déroule principalement en 3 phases.
La première phase débute juste après l’intervention et dure environ 15 jours. Les cellules de la peau se multiplient et synthétisent les composants du derme (fibres de collagène et d’élastine notamment). La cicatrice est généralement fine et peu visible.

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Ensuite, au cours des premiers mois post-opératoires, la cicatrice va évoluer, signe d’un remodelage en profondeur. La cicatrice devient inflammatoire, c’est-à-dire plus rouge, parfois dure et boursouflée et des démangeaisons sont fréquentes. . Elle sera également légèrement surélevée par rapport à la peau avoisinante. Le processus cicatriciel naturel progressant, la coloration de la cicatrice va ensuite s’atténuer, et son volume diminuer. Ce stade dure en moyenne 3 à 6 mois.

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La cicatrice rentre ensuite dans sa dernière phase où elle commence à blanchir et à s’assouplir, la phase de remodelage.
Au terme de ce processus plus ou moins long, qui peut durer jusqu’à 2 ans, la cicatrice prendra son aspect final : plus blanche, souple et insensible.

Et UrgoTouch ® ça agit quand ?

C’est au tout début de la première phase que va agir UrgoTouch ®, dont le but est d’avoir une action sur l’organisation des fibres de collagène, par une biomodulation cicatricielle, au stade le plus précoce de la cicatrisation, juste après la suture et pendant la phase inflammatoire.

Une cicatrice idéale ?

Difficile de parler d’idéal, car on s’en passerait bien. Mais voici ce vers quoi une cicatrice chirurgicale mature doit tendre d’un point de vue cosmétique :

  • une disposition parallèle aux plis et aux lignes de tensions d’une peau relâchée
  • une ligne fine peu visible
  • une élévation au niveau de celle de la peau environnante = pas de volume
  • une couleur semblable à celle de la peau environnante = pas d’hypo ou hyper pigmentation

En résumé, l’idéal c’est que la cicatrice se « fonde» le plus possible avec la peau environnante !

Les cicatrices à problème : les cicatrices pathologiques

Dans certains cas, la cicatrice évolue anormalement et peut présenter un aspect disgracieux.
Les antécédents de cicatrices existantes peuvent être prédictifs du résultat d’une nouvelle cicatrice. C’est pourquoi votre chirurgien y prêtera toujours une attention particulière.
Mais attention, l’absence d’antécédent de cicatrice disgracieuse n’exclut pas un risque de cicatrice pathologique, car les facteurs de risque ont pu changer : par exemple une nouvelle incision sur une zone de forte tension, un âge plus avancé, une modification dans la consommation de tabac, la prise de médicaments …

Quelles sont ces complications ?
On distingue en particulier trois cas de complications, plus ou moins fréquentes et sévères.

Les cicatrices hypertrophiques linéaires

A quoi ressemblent-elles?
La cicatrice prend l’aspect d’un cordon épais, de largeur augmentée et variable

Quand s’en aperçoit-on ?
Elles se détectent habituellement dans les semaines qui suivent l’intervention chirurgicale (voire les premiers mois).
Au début, la cicatrice, très inflammatoire, s’accompagne d’une rougeur et de démangeaisons. Son volume se développe rapidement pendant trois à six mois, mais reste confiné aux limites de l’incision d’origine, à la différence de la cicatrice chéloïde (cf plus bas).

Comment évolue-t-elle ?
Après une phase stationnaire, le volume de la cicatrice va commencer à régresser, et le processus de maturation pourra prendre jusqu’à deux ans (18 à 24 mois en général). En principe, ces cicatrices posent essentiellement un problème esthétique. En cas d’antécédent, une stratégie de prévention adaptée est recommandée (presso thérapie, injection de corticoïdes dans la cicatrice, pansements compressifs, silicones, lasers …)

Les cicatrices chéloïdes

A quoi ressemblent-elles ?
Elles sont volumineuses, parfois douloureuses et peuvent générer des démangeaisons. La particularité de ces cicatrices est de s’étendre bien au-delà de la zone cicatricielle initiale.

Des zones et facteurs de risque ?
Leur localisation concerne préférentiellement le visage, le cou, les oreilles, les épaules et le thorax, et les zones anatomiques où la peau est épaisse. Les patients présentant un phototype de peau foncé sont plus particulièrement à risque. Une anomalie génétique pourrait également être à l’origine de ces complications.

Quand s’en aperçoit-on ?
Elles apparaissent plus tardivement que les cicatrices hypertrophiques, jusqu’à un an après la survenue de la lésion initiale et elles ne régressent pas spontanément. Elles prennent le plus souvent un caractère chronique, résistant ou récidivant à tout traitement, y compris en cas d’excision chirurgicale.

Que faire ?
En cas d’antécédent une stratégie de prévention poussée est recommandée (presso thérapie, injection de corticoïdes dans la cicatrice, pansements compressifs, silicones, lasers …). Un antécédent de cicatrice chéloïde peut aussi remettre en cause le choix d’une chirurgie à visée uniquement esthétique.

Les cicatrices adhérentes et/ou rétractiles

A quoi ressemblent-elles?
Elles se présentent comme des cordons fibreux relativement rigides et légèrement surélevés par rapport au niveau de la peau environnante.
Il s’agit de cicatrices qui ont un aspect « recroquevillé ».

Où se situent-elles ?
On les retrouve dans les zones de forte mobilité, articulations, plis de flexion.

Chaque cicatrice est unique et dépend à la fois de sa localisation et de nombreux facteurs individuels.

Les phototypes à risque

Les patients de phototype élevé, comme les hispaniques, les asiatiques, les indiens , ou encore les africains présentent un risque élevé de survenue d’anomalies cicatricielles.
La cicatrisation cutanée chez ces patients est caractérisée par une réaction inflammatoire plus intense et plus longue , le corps « sur-réagit » pour cicatriser la plaie.

Les cicatrices du visage

Les cicatrices localisées sur des zones de tensions musculaires et exposées aux rayonnements solaires, telles que le visage ou le cou, sont plus susceptibles d’évoluer défavorablement. Parce que ces cicatrices sont également visibles et exposées, leur apparence peuvent présenter un sujet d’inquiétude particulier. Les cicatrices localisées sur le menton, la joue, le front et la pointe nasale sont plus enclines à devenir hypertrophiques et élargies par rapport à celles localisées sur d’autres régions du visage.
De même, les zones à proximité des régions mobiles du visage ont un risque accru de générer des cicatrices élargies dues à la traction continue sur l’incision chirurgicale.

Bon à savoir : votre chirurgien fera toujours l’incision chirurgicale en fonction des zones de tension, pour limiter les forces de traction exercées sur la cicatrice.

Comment UrgoTouch ® agit sur la cicatrice ?

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